05/07/2019
Marc Fauconnier prêche haut et fort son amour pour les marques. Dans son éloge il la propage au moyen de trois questions, que devrait se poser tout architecte de marques.
→Telle théorie de marketing prône le promotionnel, alors que telle autre ne jure que par l’image. Par la segmentation, ou par une couverture aussi large que possible. Par le ROI ou par les KPI. Citons encore la stratégie ou l’instinct. Les relatons publiques, l’influencing, le content marketing et les mille autres voies qui mènent à la rédemption commerciale. InSites Consulting catégorise ces multiples courants en les classant en 3 grandes ‘Brand Religions’, en marge du cadre classique de Kotler. Cette bible nous a servi de source d’inspiration pour notre étude DIVA. Présentation.
Ce courant prend sa source dans la théorie du marketing de Byron Sharp, professeur à la University of South Australia.
Elle établit un lien direct entre la pénétration et la part de marché et la croissance, et un lien indirect avec la fréquence d’achat. Plus votre base de consommateurs est large, et plus leurs achats sont fréquents, plus vous réaliserez de ventes. L’acquisition prime donc sur la rétention. Les tenants de cette approche ciblent la masse, l’omniprésence et la récurrence.
Cette obédience monte en puissance depuis l’avènement des médias sociaux.
Elle remet en question les médias traditionnels, ou plutôt l’usage qui en est fait. Aujourd'hui, le public regarde autant Netflix ou YouTube que la télé classique, mais ‘à la demande’. Eu égard à la multiplicité des messages, cette tendance ne se concentre pas sur la masse, mais sur l’importance de la connexion et de la conversation. Ses tenants jugent important de communiquer via des blogueurs de niche, ou de consacrer leur budget à des célébrités. Les influenceurs sont ses apôtres, au bénéfice de votre marque.
Cette philosophie repose sur la création d’un lien émotionnel avec le consommateur.
Pourquoi ? Parce que ses décisions sont presque toujours impulsives, et rarement rationnelles. Dans les études, le paramètre ‘émotion’ gagne aussi en importance, comme en témoigne notre étude DIVA 3.0, qui s’est récemment enrichie de ces techniques implicites. Les disciples de la Relationship Religion mettent l’accent sur la connexion émotionnelle et sur la relation de longue durée. Ils misent sur une forte identité de marque, à laquelle le consommateur peut s’identifier. Ils veillent à entretenir la flamme en permanence, comme il sied à une relation de qualité. Pour gagner cette guerre (des religions…), la radio et la télé sont des armes de choix.
There can be miracles if you believe. Si la conviction est une qualité, l’intégrisme s’apparente ici à un péché. Plutôt que de suivre aveuglément les sermons de prédicateurs de tout poil, mieux vaut sous-tendre les convictions par des chiffres et, probablement, concilier le meilleur de tous ces mondes. Pour composer notre questionnaire DIVA, nous avons tenu compte de plusieurs préceptes de chacune de ces religions. Des exemples ? La question sur le fanship relève du Relationship, l’évaluation NPS de l’Influencer, et la mesure de l’awareness/recall de la Penetration. En ce sens, l’étude DIVA est futureproof et 100% conforme aux dernières théories du marketing. « C’est grâce à ces nouvelles techniques que nous disposons de l’éclairage voulu sur l’impact des spots publicitaires et sur leurs effets implicites », prêche Hakim Zemni, Managing Partner, InSites Consulting. Amen.
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